Comment renforcer son système immunitaire après 50 ans ?

Comment renforcer son système immunitaire après 50 ans ?

Le système immunitaire s’affaiblit avec l’âge et la vulnérabilité aux infections, après 50 ans, augmente. Renforcer le système immunitaire est capital. Mais qu’est-ce que d’abord le système immunitaire ?  C’est notre capacité de nous défendre contre les infections, i.e. faire face aux virus et aux bactéries qui peuvent nous attaquer provoquant la production des substances toxiques et des lésions des cellules. Les infections peuvent être graves comme le coronavirus et le SIDA, ou bénignes comme un rhume par exemple.

Le système immunitaire est le deuxième système humain le plus complexe après celui du cerveau (article de New Scientist).

Deux sortes de système immunitaire

L’immunité peut être naturelle, i.e. nous l’avons de façon innée. 
Elle peut être aussi acquise : c’est quand nous la renforçant grâce à des substances externes. Comme les vaccins, par exemple, contre la grippe, la malaria, la fièvre jaune etc.

Si l’immunité naturelle est forte et si elle fonctionne normalement, elle se met en route dès que nous sommes en contact avec un virus. Comment ? En augmentant le nombre de tes globules blancs actifs.

On peut imaginer l’immunité comme un général qui mobilise ses troupes afin de faire barrage aux virus et aux bactéries. La plupart du temps, nous ne nous rendons même pas compte d’avoir été en contact avec un virus ou une bactérie. 

Mais que se passe-t-il si le système immunitaire ne fonctionne pas correctement ? Dans ce cas, logiquement, nous ne sommes pas en capacité de faire barrage aux virus et aux bactéries. Ils pourront s’introduire en nous et causer tout un tas de dégâts. Nous pouvons avoir de la fièvre, des frissons, mal à la gorge, être enrhumée, se sentir fatiguée etc. pendant le temps que le corps se mobilise pour combattre les virus ou les bactéries en produisant des anticorps.

Comment évolue le système immunitaire avec l’âge ?

Les enfants tombent souvent malades. La raison ? Un système immunitaire encore en développement qui ne les protège pas suffisamment contre les virus et les bactéries.

Je me rappelle encore des otites à répétition de ma fille aînée quand elle avait entre un et cinq ans, et des innombrables visites chez le médecin. 

Aussi, par exemple, la plupart des enfants ont un premier rhume avant l’âge d’un an. En raison de l’immaturité de leur système immunitaire, ils sont vulnérables jusqu’à l’âge de 6 ans. Ils peuvent avoir 6 à 10 rhumes par an contre 2 à 4 pour les adultes. Lors de chaque rhume, l’organisme développe une immunité contre le virus qui l’a causé. Et c’est ainsi, qu’avec le temps, le corps acquiert une immunité contre plusieurs virus.

Mais ensuite, avec l’avancement de l’âge, et à partir de 50 ans, notre défense immunitaire commence à affaiblir. 

Comment renforcer son système immunitaire ?

Il y a plusieurs façons. D’abord par l’alimentation. Choisir attentivement ses aliments en fonction de leur richesse en vitamines et oligo-éléments. Il y a les huiles essentielles, les compléments alimentaires, l’hygiène de vie…

Voici en revue ma sélection de solutions que je propose pour renforcer son système immunitaire.

La vitamine C, la reine des vitamines 

D’abord la vitamine C, c’est la reine de l’immunité. 

  • C’est la vitamine du cerveau car souvent les problèmes de sommeil sont souvent dus aux carences en vitamine C.

  • C’est un puissant antioxydant. La vitamine C aide à détruire les toxines, les métaux lourds et les radicaux libres, substances qui acidifient le corps en créant un terrain propice aux maladies. C’est justement cet effet antioxydant de la vitamine C qui agit en prévention des cancers, en bloquant la formation des nitrosamines et en accélérant la détoxificaton du foie (1).

Linus Pauling, chercheur américain, 2 fois prix Nobel, a travaillé de nombreuses années sur la vitamine C et il disait que le fait d’en consommer au moins 3 à 4 grammes par jour nous préserve de pratiquement toutes les maladies. Linus Pauling avait une santé fragile. Mais à partir de ses 60 ans, il a commencé à consommer de la vitamine C. Il n’est plus tombé malade jusqu’à 95 ans. 

La carence en vitamine C déclenche des maladies

La carence en vitamine C est à l’heure actuelle une des principales raisons des maladies contractées par l’homme. Dans son livre “La Panacée originelle – La vitamine C”, Dr Levy, cardiologue américain reconnu comme l’un des plus grands spécialistes mondiaux de la vitamine C, dit qu’un animal sauvage n’a jamais de maladies et meurt de vieillesse. Pourquoi ? Parce qu’il a en permanence dans son sang environ 15g de vitamine C. Et en cas de stress, il est capable de produire 150g de vitamine C. C’est cette importante dose de vitamine C dans son sang qui évite d’avoir une défaillance du système immunitaire et déclencher des maladies.

C’est exactement ce qui arrive à l’être humain. Le stress ou le choc émotionnel peuvent créer un terrain propice à la maladie, comme le cancer par exemple, qui va se déclarer 6 mois ou un an après. Car l’humain a perdu cette faculté, qu’ont les animaux sauvages, de produire soi-même la vitamine C. On pense que cette perte est due au fait que nous ne vivons plus dans un milieu naturel et que la pollution a perturbé notre équilibre.

Toutes ces maladies ne se développeraient pas si on consommait tous les jours 3 à 4g de vitamine C, soit 3 g de vitamine C classique, 2 cuillères à café d’acide L ascorbique ou 500 mg de vitamine C liposomale, ou encore… 50 oranges environ.

Mais quelle vitamine C prendre ?

Jusqu’à il y a 5 ans on pouvait consommer de la vitamine C classique en provenance des fruits (cassis, citron, goyave, kiwi, orange, persil frais, poivron jaune…) ou de l’acide L ascorbique non synthétique.

Cette vitamine C est bonne, mais l’être humain l’assimile peu : environ 10 à 15% seulement.

Linus Pauling consommait de l’acide Levogyre ascorbique, faite par fermentation naturelle. Celle vendue en pharmacie est l’acide Dextrogyre ascorbique qui a beaucoup moins d’effet.

Une autre vitamine C à la mode actuellement : celle d’acérola, un petit fruit rouge péruvien. On trouve cette vitamine partout, dans les pharmacies et les magasins bio, sous forme de comprimés à croquer, dans des tubes de 18 comprimés d’acérola 1000. Le problème ici c’est qu’un comprimé d’acérola 1000 contient 200 mg de vit C. Pour avoir les 3 grammes de vitamine C quotidiens recommandés, il faudrait 15 comprimés, soit presque un tube entier à consommer par jour !

Heureusement, la vitamine d’acérola existe aussi sous forme d’extrait sec qui est beaucoup plus concentré : 2 cuillères à café par jour, avant les repas, apportent environ 3 g de vitamine C.

Mais la vitamine C la plus efficace est la vitamine C liposomale : 500mg a les mêmes effets que la prise de 5g de vitamine C classique.

Pourquoi choisir la vitamine C liposomale ?

D’après le Dr Levy, la prise de vitamine C liposomale a les mêmes effets que la vitamine C en intraveineuse (cf “La Panacée originelle – La vitamine C”p. 127). Les vrais liposomes se forment après l’ingestion lorsque la poudre de proliposome est mélangée au liquide gastrique dans l’estomac, une approche très innovante qui améliore la stabilité et la biodisponibilité des liposomes. L’intérêt de la vitamine C liposomale c’est qu’elle n’a aucune acidité parce que étant enrobée d’une enveloppe de graisse (lipo veut dire graisse), elle ne se libère pas dans les intestins. Elle passe l’intestin et va directement dans les capillaires et dans le sang. Par conséquent, elle a les mêmes effets que la vitamine C intraveineuse. En France, la vitamine C intraveineuse est interdite. En revanche, des cliniques en Allemagne traitent les cancéreux avec des injections de vitamine C intraveineuse. Les résultats sont exceptionnels.

Les effets d’une ingestion de vitamine C liposomale aura un effet positif sur le système visuel et le système nerveux en premier. La raison ? Parce que ces 2 organes sont les plus gourmands en vitamine C. Il y a dans l’oeil 40 fois plus de vitamine C que dans le corps humain et 30 fois plus que dans le cerveau. D’où la recrudescence, depuis des dizaines d’années, des pathologies oculaires comme DMLA, glaucome, tensions oculaires, décollement de rétine… et des pathologies nerveuses (Alzeimer, Parkinson, sclérose en plaques, dépressions nerveuses). Et toutes ces pathologies augmentent à cause de la lumière bleue projetée des écrans qui nous entourent (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, écrans TV…). Cette lumière perturbe la macula de la rétine.

Donc, la plus efficace est la vitamine C liposomale assimilable à 95 % comme l’intraveineuse.

L’idéal est de prendre un peu des deux : la liposomale et la classique. La liposomale se diffuse à travers le sang dans tout le corps, mais pas dans la bouche, la trachée et les intestins. Ce que fait la vitamine C non liposomale, classique (fruits, acérola, acide L ascorbique). Elle va dans la bouche, la trachée et les intestins où elle se dissout.

La vitamine D3 : puissant protecteur contre les virus

Il y a des études démontrant qu’en augmentant l’apport en vitamine D de seulement 1000 Unités Internationales (UI) par jour, la moitié d’un groupe de 334 Japonais a vu son risque de succomber aux virus et aux bactéries diminuer de 64% par rapport à l’autre moitié du groupe. 

Pendant les mois où le soleil se fait rare, entre octobre et mars en général, en Europe, nos réserves de vitamine D sont au plus bas. C’est donc à ces périodes, automnale et hivernale, de faire une bonne cure de vitamine D (au moins 1000 UI par jour).  

Où trouver la vitamine D ? Regarde ma vidéo à ce sujet : “La vitamine D et la ménopause”.

Le sélénium aussi pour renforcer son système immunitaire

En 2011, une étude a montré que les zones où les niveaux de sélénium dans le sol sont les plus faibles sont aussi les zones où les populations sont les plus vulnérables aux infections virales. 

Les noix du Brésil sont de véritables pépites de sélénium. (2)

Le zinc inhiberait l’activité des virus 

Le zinc bloquerait la réplication des virus en culture cellulaire selon une étude effectuée in vitro. 

Où trouver le zinc ? En complément alimentaire. Aussi, les huitres et le foie de veau en contiennent de grandes quantités.

D’autres antiviraux naturels

Ail, gingembre, propolis et presque toutes les plantes aromatiques : cannelle, curcuma, mélisse, menthe, romarin … la liste est longue.

Voyons l’ail (Allium sativum) qui peut être consommé frais, séché, ou sous forme de gélules. Les résultats d’un essai clinique avec 146 sujets traités a démontré que ceux qui ont pris une capsule d’ail durant 12 semaines (entre les mois de novembre et février) ont eu moins de rhumes que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu’ils étaient enrhumés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement.

Et les huiles essentielles ?

Il y en a plusieurs et cet article devient trop long. Je citerai que deux :

L’HE de Ravintsara qui m’a récemment aidé pour soigner ma grippe (frissons, fièvre, courbatures, mal à la tête). A consommer en diluant 2 gouttes dans un peu de miel ou une huile végétale. Ou en se faisant un léger massage sur les plantes des pieds. Attention cette huile a un goût prononcé, mais pas désagréable.

Une autre huile essentielle est celle de la menthe poivrée (Mentha x piperita). Reconnue pour le soulagement de la toux et du rhume, par voie interne ou externe. 

Pour renforcer son système immunitaire : NO STRESS !

Une règle de vie simple et essentielle : ne pas stresser, cultiver un esprit serein, relax et détaché.
Facile à dire, non ? Lis à ce sujet mon article “Tout m’énerve, c’est la ménopause ?” et regarde mes vidéos au sujet de la méditation sur la chaîne Youtube de Marre de la Ménopause : “Pourquoi méditer à la ménopause”.

NON aux traitements immunosuppresseurs,
aux anti-inflammatoires
 et à l’alcool !

Les traitements immunosuppresseurs diminuent la défense contre les infections : corticoïdes, méthotrexate, ciclosporine, tacrolimus, azathioprine, cyclophosphamide (liste non exhaustive).

Vous le savez sans doute déjà : éviter les anti-inflammatoires comme Advil et Nurofen qui diminuent l’immunité et nous rendent donc plus vulnérables.

Enfin, l’alcool aussi affaiblit le système immunitaire, d’après des chercheurs de l’École de médecine du Massachusetts de Worcester. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir observé ce qui se passe quand on expose des globules blancs (monocytes) qui détruisent les virus et bactéries à des substances chimiques qui miment justement les virus et bactéries. La moitié de ces globules blancs a également été exposée à des niveaux d’alcool qui sont généralement observés dans le sang des personnes après avoir bu 4-5 verres/jour pendant une semaine. Les chercheurs ont observé que les cellules “alcoolisées” exposées aux virus produisaient seulement 1/4 de la quantité d’interféron-1 habituellement produite par les globules blancs. Or, les interférons ont un rôle décisif : c’est la première réponse à n’importe quelle infection virale (New Scientist). 

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Voilà un set de 2 vitamines, 2 oligo-éléments, 2 huiles essentielles et 3 règles d’hygiène de vie simples qui peuvent vous aider à renforcer votre système immunitaire 🙂

(1) Glatthaar BE, Horing DH, Moser U. The role of ascorbic acid in carcinogenesis. Adv Exp Med Biol. 1986;206:357–77

(2) Review: Micronutrient Selenium Deficiency Influences Evolution of Some Viral Infectious Diseases. Michalann Harthill. Biological Trace Element Research volume 143, pages 1325–1336(2011)  

 

 

 


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