Ah, cette ménopause qui nous gâche la vie au quotidien ! J’ai mal par ici, j’ai mal par là, j’ai carrément mal partout ! Je n’exagère rien, c’est la vérité pour beaucoup de femmes ! Le truc c’est que ce plaindre ne nous aide pas. Faire l’autruche ? Je ne suis pas fan non plus. Je suis adepte du réalisme, faire face, avec lucidité, à tous les maux qui m’arrivent.
J’ai appelé Marre de la Ménopause tout ce que j’ai créé en lien avec la ménopause : ce blog, la chaîne Youtube, la page publique Facebook, le groupe privé sur Facebook… Tellement j’en avais marre de cette ménopause. Puis, je suis tombée sur le livre de Will Bowen “21 jours sans se plaindre” (1ère édition en américain en 2007, traduit en français en 2015 par Les Éditions de l’Homme). Ce livre, vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans le monde, et la détermination de Will Bowen ont fait naître un mouvement à l’échelle mondiale : Un Monde sans plaintes – A Complaint Free World.
Son objectif : faire adhérer 1% de êtres humains, soit 60 millions personnes à une nouvelle attitude qui consiste de ne jamais se plaindre. Car d’après Will Bowen si nous arrivons à transformer positivement les attitudes de seulement 1% de la population mondiale cela aurait un effet d’entraînement qui sensibiliserait le reste de l’humanité.
La technique du bracelet pour mes 21 jours sans me plaindre
Pour atteindre cet objectif, Will Bowen crée la technique du bracelet. Chaque personne qui veut arrêter de se plaindre, met sur son poignet un bracelet pourpre et essaie de tenir 21 jours sans se plaindre. Exercice difficile. Il faut en moyenne 6 à 8 mois avant d’arriver à ces 21 jours d’affilée sans plaintes. Car chaque fois que l’on émet une critique ou une plainte, on change met le bracelet sur l’autre poignet et on remet le compteur des 21 jours à zéro.
L’idée est simple : porter un bracelet de silicone pourpre et le changer de poignet dès qu’on se plaint de quelque chose jusqu’à parvenir à passer 21 jours consécutifs sans émettre de plainte, de critique ou de commérage. Ainsi, on se crée une nouvelle habitude.
Les 250 premiers bracelets ont été distribués en juillet 2006. En quelques mois seulement les commandes de bracelets sur Facebook sont passées de zéro à près de 25 000/par heure et ce nombre continue de croître chaque jour. Aujourd’hui, il y a plus de 11 millions de bracelets portés dans 106 pays ! Des groupes ou des clubs de lecture sont nés afin de s’entraider.
Pourquoi 21 jours sans me plaindre ?
D’après Will Bowen, 2 raisons expliquent la persistance de l’effet de cette idée sur le monde :
- On se plaint beaucoup trop dans le monde
- Le monde n’est pas comme nous aimerions qu’il soit.
Nous sommes tellement braquées sur ce qui va mal dans le monde – comme le reflètent nos plaintes – que nous perpétuons ces situations indésirables. Nous sommes obsédés par ce qui va de travers, nous nous plaignons de tout et de rien et notre attention reste concentrée sur nos difficultés. Le fait de se plaindre ne mène pas à la solution de nos problèmes. Nos plaintes rendent nos difficultés plus concrètes. Le nuage de la négativité obscurcit le ciel et nous empêche de voir la lumière qui éclairerait et résoudrait nos difficultés.
Se lancer ce défi “21 jours sans me plaindre” signifie devenir plus consciente de la négativité et des plaintes. C’est comme si on augmentait le volume du son de la radio. Et lorsqu’on prend conscience de ce torrent presque incessant de critiques et de lamentations, on ne peut que décider de dire “stop”, je veux plus de positif dans ma vie !
Lorsque vous entreprendrez votre propre voyage vers Un Monde sans plaintes, vous commencerez à remarquer à quel point les commentaires et les attitudes des gens – les vôtres compris – sont négatifs.
Les plaintes sont comme la puanteur de la cigarette.
En prenant conscience de ses propos et en les modifiant, on modifie aussi ses pensées et on commence à créer sa vie selon sa volonté. Le fait de se plaindre n’attirera jamais ce que l’on veut mais contribuera à perpétuer ce que l’on ne veut pas.
Ok, j’arrête de me plaindre… Que va-t-il se passer ?
Ce qui est intéressant, c’est que même si vous ne parvenez jamais à atteindre les 21 jours sans vous plaindre, la démarche est extrêmement bénéfique, à commencer par une autre relation à soi et aux autres.
Des miracles surprenants se produisent les uns après les autres. Les femmes qui ont réussi ce défi, ont réussi aussi à :
- instaurer une atmosphère zen à la maison
- avoir une relation avec les proches sereine et bienveillante
- avoir une vie de couple détendue et heureuse…
Comment ont-elles réussi ? En faisant attention à leurs paroles et à leurs humeurs et en appliquant une méthode simple d’introspection.
Enfin, le fait d’appartenir à une communauté internationale qui applique les principes d’Un Monde sans plaintes, rajoute un sentiment de plaisir à vouloir se dépasser et s’améliorer pour le bénéfice de tous.
Quand vous vous plaignez, vous dépensez votre énergie inutilement
Se plaindre est un cercle vicieux : plus on se plaint, plus on a envie de se plaindre. Les pensées négatives engendrent de nouvelles pensées négatives. Les mots négatifs se suivent dans un engrenage infernal, vous amenant à vous plaindre de nouveau, à dépenser encore et encore de l’énergie.
Voulez-vous arrêter ce cercle vicieux ?
Comment atteindre “21 jours sans me plaindre” ?
Voici quelques astuces pour vous aider à arrêter de vous plaindre.
1. Etre un miroir : regarder simplement les choses comme elles sont, sans s’y impliquer.
Supposons que vous avez des bouffées de chaleur. A l’instant où vous en prenez conscience, une opinion se forme : “Ça ne va pas. Pourquoi ai-je des bouffées de chaleur ? Que dois-je faire pour que cela s’arrête ?” Vous êtes tout de suite inquiète, vous êtes hostile aux bouffées de chaleur, vous voulez les réprimer, soit grâce à un remède quelconque (THS, naturel), soit dans votre conscience, en ne leur accordant pas d’attention, en les mettant de côté, en vous occupant d’autre chose, en vous distrayant pour les oublier. Dans un cas comme dans l’autre, vous n’avez pas été un miroir.
Etre miroir, signifie de constater à deux reprises : bouffées, bouffées. Ne soyez ni pour, ni contre. Ne faites qu’une simple constatation, comme si cela ne vous concernait pas : bouffées, bouffées. Voyez ce que c’est. Les bouffées disparaissent à 90%. Car elles n’en sont pas vraiment unes, elles proviennent à 90% de votre hostilité.
2. Etre la seule responsable de sa vie. Ne laissez pas aux autres la responsabilité de la façon dont vous vous sentez. Soyez libre des autres. Cultivez votre propre destinée. Cultivez vos sentiments. Que voulez-vous ressentir ? En prenant cette responsabilité vous apprenez à voir du positif dans votre vie. Cela demande de l’entrainement, c’est quelque chose à développer.
Nous nous plaignons toutes à des degrés différents. Prenez conscience simplement de ce qui va dans votre vie, des personnes qui vous aiment et qui vous apprécient, cela vous aidera à arrêter de vous plaindre.
3. Remplacer l’envie de se plaindre par le sentiment de gratitude. Je sais, ce n’est pas évident. Mais cherchez les petites ou les grandes choses dans la vie pour lesquelles vous vous sentez reconnaissantes. Etre dans la gratitude coupe court à toute propulsion à la plainte. Soyez reconnaissante des choses que vous avez déjà. L’électricité, l’eau chaude manquent à beaucoup de personnes sur Terre. Si vous êtes dans la gratitude, vous ne pouvez pas vous plaindre. Finissez et commencez vos journées en repensant à toutes les choses que vous appréciez dans la vie. C’est surtout le début de la journée qui a une grande influence sur son déroulement. Mieux elle démarre, moins on se plaint.
4. Choisir ses mots avec soin. Tournez votre langue 9 fois avant de prononcer quoique ce soit. Pour cela, la méthode de la communication non violente, la CNV, est excellente. Lire “Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs”, excellent ouvrage du père de la CNV, Marshall Rosenberg.
5. Voir tout le mal qui pourrait m’arriver : les critiques, les erreurs, les injustices… comme des opportunités d’apprendre, de changer, de progresser.
6. Arrêter de juger, cela vous aidera d’arrêter de vous plaindre.Rappelez-vous qu’en jugeant les choses, si vous les jugez mauvaises, vous vous plaignez.
7. Laisser son empathie de coté : n’attendez pas que le monde soit heureux pour être heureuse. On peut éprouver de la compassion, être solidaire, aider les autres, et, en même temps, garder intacts, au plus profond de soi son bonheur et sa joie de vivre.
8. Tourner ses râleries en dérision. Apprendre à rire de ses petites manies, retrouver son âme d’enfant… Quelle râlerie avez-vous tournée en autodérision aujourd’hui ?
Etc, etc.
Vous êtes partante pour relever le challenge “21 jours sans me plaindre ?”
Vous n’avez pas de bracelet et vous aimerez être guidée ?
Commandez le bracelet et le guide de MarreDeLaMénopause ici : “21 Jours Sans Me Plaindre” 🙂
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