C’est bien connu : les seins après 50 ans, à la ménopause, peuvent devenir beaucoup plus gros.
Certaines femmes s’étonnent encore : « Je ne savais pas qu’avec la ménopause, notre poitrine pouvait prendre un peu plus d’ampleur ».
Voici un pêle-mêle des échanges à ce sujet dans le groupe privé FB Marre de la Ménopause !
Il y a les contentes… un peu, beaucoup
Elise : « Les femmes qui étaient dépourvues par la nature, poitrinerrement parlant, sont contentes. J’ai des copines comme ça, elles sont ravies ! Les autres, comme moi, qui étaient très satisfaites de leur 95B, et qui se retrouvent avec 2 ou 3 ou même 4 tailles de soutien-gorge de plus, le sont nettement moins. «
Sophie : « C’est certainement le seul avantage de la ménopause ! Moi, les règles ne m’ont jamais dérangé. J’ai pris 3 tailles 😁 je suis à 105 C rhoooo !
Françoise : « Le seul truc positif dans mes lolos mega gonflés est le fait qu’ils ont repris une forme bien ronde. Avant, ils s’étaient relâchés. Mais ils sont dans le chemin ah-ah ! »
Isabelle : « 105 C pour moi, ça me fait mal aux dorsales, je l’enlève mon soutien-gorge dès que je suis chez moi.»
Christine : « Depuis la ménopause, j’ai pris encore une taille, je suis 105D, quel bonheur quand j’enlève le soutien-gorge en fin de journée. »
…et surtout celles qui râlent
Nadia : « Je mets encore mon soutif de l’an passé, mais il est beaucoup trop petit tellement ma poitrine a gonflée. Je vais aller en rechercher un nouveau, mais toujours avec baleines pour le maintien. »
Marie :« Qu’est ce que vous faites de vos seins ?! J’ai essayé le don mais personne n’en veut. Les ignorer, impossible. Ils se rappellent toujours à moi. Les soutiens-gorges à baleine me sont devenus insupportables. Les soutiens-gorges sans baleines sont confortables, mais défense de se pencher, de courir ou de porter un vêtement galbant. Ne rien porter n’est concevable qu’à la maison si je tiens à mon intégrité physique. Bref, à quand la liberté et le confort ? »
Clotilde : « Cela m’est arrivé il y’a 2 mois : 2 tailles de bonnets en quelques jours, cela est revenu à la normale avec l’arrivée de mes règles. Ce changement de poitrine me perturbe beaucoup, j’aimais tellement ressembler à une planche à pain… »
Je veux de petits seins
Eh, oui, tout à fait, vous avez bien lu. On en a marre aussi des poitrines de bonnet D, E ou F.
Voici encore une conversation haute en couleur dans le groupe privé sur Facebook.
Marie : « Passée de 85B à 27 ans à un 95E ! Mes pti’s seins me manquent. »
Valeria : « Alors moi je fais un petit 85B et pour la première fois de ma vie j’en suis très heureuse. Je compatis … »
Bien, bien… c’est ça la réalité à la ménopause pour une grande partie des femmes. Quoi faire ? Comment prendre soin de ce buste volumineux ? Soutien-gorge ou brassière ? Et quel soutien-gorge, comment le choisir ?
Les seins après 50 ans : je bénis l’inventeur du soutien-gorge
Hélène : « Je bénis l’inventeur du soutien gorge, ce soir 🙏 un mal de chien a m’en passer… Qu’est ce que j’ai les seins (ou plutôt les melons !) douloureux »
Isabelle : « Pareil , atroce … quand je retire mon soutif le soir j’ai l’impression d’avoir des pastèques qui pèse 10 kg chacune… grrrrr »
Rosa : « Moi aussi depuis 6 jours 🥺 Moi qui ne supporte pas trop le soutif. Je viens de le remettre. L’impression d’avoir une boule de pétanque dans les seins ! Je pense que je suis trop dosée 😞 »
Eh oui, heureusement qu’il est là le soutien-gorge, le soutif, on l’aime, on le déteste, mais il est là à prendre soin de cette poitrine capricieuse.
Que veut dire « soutien-gorge » ?
Petite leçon lexicale. Le mot « gorge » désignait, au 13ème siècle, les seins d’une femme. Un emploi vieilli aujourd’hui, mais qui s’est conservé dans « soutien-gorge », un mot qui a succédé en 1889 à « maintien-gorge ».
Seins après 50 ans : comment choisir son soutien-gorge ?
Qu’ils soient trop petits ou trop grands, les soutiens-gorge ne sont quasiment jamais adaptés à la taille réelle des seins.
D’après des études*, 7 femmes sur 10 portent des soutiens-gorge inadaptés à leur morphologie. Il y a des femmes qui, à cause de leur constitution : seins développés et silhouette mince, ou petits seins et épaules amples, ne peuvent pas trouver les soutiens-gorges qui leur conviennent.
Et comment voulez-vous que les soutiens-gorge soient adaptés puisqu’ils ne prennent en compte que 2 dimensions. La taille et le bonnet. Or les seins ont davantage des caractéristiques à considérer. Comme, par exemple, la distance entre les seins, leur hauteur ou leur largeur. Il y a des seins qui sont davantage en forme de poires, qui sont plus hautes et moins larges. D’autres sont, au contraire, plus larges et moins hautes.
Voici ce que partage Françoise dans le groupe privé : « Les tailles de soutiens je ne m’y fie pas vraiment. Ils taillent selon les marques. Mais quand je vois mon soutif si petit et que ma poitrine déborde et me gêne, je crise. Encore hier à la mammographie, je les ai posés tel un trophée sur la plaque d’examen… »
Pour le choix, quelques règles simples.
Si c’est un soutien-gorge à baleines, c’est-à-dire à armatures : faire attention à la pression. Si elle est trop forte, cela peut entrainer des problèmes de circulation sanguine et par conséquent l’apparition des kystes. Les armatures ne doivent pas remonter sur les seins. Si elles les oppriment, cela peut endommager les ligaments mammaires et accélérer la flaccidité des tissus.
Seins après 50 ans : comment les mesurer ?
Il est recommandé de prendre les mesures de ses seins et de ses soutiens-gorges une fois par an.
Pourquoi ? Parce que le corps évolue, nous le voyons bien à la ménopause. Et c’est pour la même raison, qu’il faut éviter de porter un même soutien-gorge trop longtemps : il se peut qu’il ne soit plus adapté.
On calcule la taille d’un soutien-gorge par le dessous de poitrine : on prend un mètre-ruban et on le place en dessous des seins, on mesure le tour. Puis, on rajoute 15 au chiffre obtenu. Cela donnera : 75, 80, 90, 95, 100 etc. Par tranches de 5 donc.
On mesure le tour de poitrine de la même façon : on passe un mètre-ruban au dessus de la pointe des seins, sous les aisselles et sur les omoplates, sans gonfler les poumons. Le mètre-ruban ne doit pas être lâche ni serré.
Et pour connaître la taille de bonnet, il suffit de soustraire du tour de poitrine, le tour de dessous de poitrine.
Toutes ces mesures s’expriment en centimètres.
Exemple : tour de poitrine = 75 cm, dessous de poitrine = 60 cm, taille de bonnet = 15 cm (75-60). A chaque taille de bonnet équivaut une lettre :
A = 12 à 14 cm / B = 14 à 15 cm / C = 16 à 18 cm / D = 18 à 20 cm / E = 20 à 22 cm / F = 22 à 24 cm
Pour savoir plus, lire l’article « Comment choisir la bonne taille de soutien-gorge ? »
Une bonne solution pour les seins après 50 ans est de porter… des brassières
Finalement, beaucoup de femmes renoncent aux soutiens-gorges et se résignent à porter des brassières. Elles sont douces, souples, maintiennent à peu près la poitrine, ne serrent pas. Le hic : on ne peut pas courir avec, le maintien n’est pas suffisant, puis elles ne sont pas très sexy. Le plus : la poitrine peut paraître moins volumineuse, ce qu plaît aux femmes nostalgiques de leurs plus petites poitrines .
Soutien-gorge vs brassière, pour les seins après 50 ans, a généré beaucoup de discussions dans le groupe prive.
Hélène : « 105E … alors brassière de sport ».
Estelle : « Je suis au 105E et j’ai eu plus de 6 mois avec des brassières… Dès que je rentre, je retire tous. Ma propre mère ne porte plus de baleines, que des brassières, sauf pour les grandes occasions ».
Odile : « Moi avec la ménopause je suis passée d’un 95C à un 95E/F ! J’en peux plus ! Quand est-ce qu’ils vont dégonfler ? Terminé pour moi les beaux soutifs sexy à dentelle. J’achète tous les minimiseurs que je trouve tellement je suis bien dedans. Même si ça dépasse encore un peu en dessous ! »
Cristelle : « 95D pour moi… soutien-gorge avec baleine la journée pour le maintien et l’élégance. Mais rentrée chez moi, j’enfile une brassière ».
Frédérique : « Moi je supporte mal les soutiens-gorges. Je mets des brassières ou des body. Je fais un 95 C. »
Patricia : « Pour les soutiens-gorges, c’est galère, j’ai dû mal à trouver et quand je pense avoir trouvé, il faut pas que je me baisse en avant, car mes seins sortent des bonnets… Les brassières c’est bien, mais ça dépend comment on est habillée. »
Aurélie : « Moi je fais un 90 E, je n’en peux plus. Un jour en boutique lingerie, c’est du vécu, une petite dame âgée entre. Coquette, mimi comme tout et tout en rondeurs. La vendeuse lui demande quel style de soutien-gorge elle cherche et lui propose avec baleines. S’ensuit le cri du coeur de notre petite dame : » ah non, plus jamais ! ».
Hortense : « J’ai toujours de gros seins. Ado c’était le cauchemar, déjà. Vers 35 ans et mes économies en poche, direction chirurgien. 10 ans de bonheur sans nuage entre eux et moi. Et puis PAF, rébellion ils poussent de nouveau ! J’ai toujours mis de très bons soutiens-gorges et ma tirelire y consentait malgré elle. Bref, comme d’autres, je privilégie le confort à l’accessoire érotique. »
Où acheter sa brassière ou soutien-gorge ? Quelles marques ?
Mon conseil : privilégier les marques éthiques et éviter les fast fashion, c’est-à-dire : les marques qui sont constamment dans la surproduction et qui font des collections courtes incitant à la surconsommation. A ce sujet, lire cet article « Les pires marques de fast fashion« .
Parmi les pires marques de fast fashion citées dans cette article, je reprends ici certaines en lien avec les soutiens-gorges et les brassières. A éviter donc :
Foverer 21 : pas de politique de sauvegarde de l’environnement, ni de respect des conditions de travail convenables (au Bangladesh, par exemple). Note 0/10.
Victoria’s Secret : respect des conditions de travail convenables (même soupçonnée de faire travailler des enfants), utilisation des produits toxiques. Attention : la marque ouvre bientôt des boutiques en France. Note 0/10.
Zara : manque de transparence. Note 4/10.
H&M : tiraillé entre éthique et profit, encore des efforts à faire. Note 5/10.
A voir peut-être du côté de Darjeeling comme le suggère Sylvie :« Pour moi 105 C, j’ai trouvé chez Darjeelingune forme emboîtante avec armatures en dentelle en écru noir et chair et des bretelles plates et je suis bien dedans. »
Et personnellement, je suis toujours adepte de Triumph où j’ai pu trouver des soutiens-gorges à peu près convenables.
A lire aussi l’article « 4 habitudes pour avoir de beaux seins après 50 ans »
* Par exemple, une étude menée par Pillow Bra en collaboration avec l’Université de Barcelone en Espagne.
3 réponses à “Les seins après 50 ans : soutien-gorge ou brassière ?”
[…] Solution : lis mon article « Les seins après 50 ans : soutien-gorge ou brassière ?“ […]
[…] Beaucoup de femmes, par exemple, se retrouvent, après 45-50 ans, avec des seins plus volumineux : lire “Les seins après 50 ans : soutien-gorge ou brassière ?” […]
Cette maudite bouse m’a bouse-illé (haha) la poitrine. J’étais ravie de mon 90A assorti à mon caractère et mon genre de beauté, je me retrouve avec 2 trucs flasques sur le thorax et une taille de bonnet en plus. Certes c’est plus facile de trouver sa taille vu le choix en bonnets a mais j’avais finalement arrêté d’en porter et ne m’en trouvais que mieux tant c’est inconfortable et ca me fait une belle jambe d’avoir un choix de modeles que je ne peux plus porter d’autant que ça gratte. Mais bien obligée de maintenir ces machins qu’au moins ça ait la décence de ne pas bouger quand je marche. Je me rabats sur les brassières les sloggi sont bien mais c’est tout mou, beurk.